Catégorie : hors catégorie

Cette société est malade…

Cet article est la réponse à l'article précédent et est la retranscription d'un échange de "points de vue" assez mouvementé entre moi et une certaine personne de la gente féminine qui se reconnaîtra. Il y a pas mal d'opinions très personnels et c'est assez hétéroclite (vous verrez, je passe à plusieurs sujets de long en large et vous ne trouverez pas forcément le lien conducteur de notre conversation), mais j'ai pensé que ce serait intéressant de le mettre sur ce site. Et vous n'êtes pas obligés d'être d'accord avec moi.

Association mix-org
Chiennes de garde
Sos-sexisme

Elles vous forcent à parler politiquement correct.
Elles vous demandent de ne jamais offrir des boites de Mecano à vos garçons et font un scandale si on pense à acheter des jouets un peu coquets à vos filles.
Elles exigent une féminisation du langage et peuvent réussir à critiquer ou à se plaindre si vous prononcez le mot femme.

Si on avait posé la question de ce qu'est un homme cent ans auparavant, cela aurait été absurde. Et pourtant, de nos jours, dans cette société de plus en plus féminisée, les hommes sont de plus en rares. On vit dans une époque de boys band, de talks-shows de type Oprah Winfrey, de Saint Valentins, de journée de la femme, nommez-les, je suis sûr que vous en trouverez des habitudes dans ce pays, qui enlève toutes les bonnes choses de la masculinité.

On se sent coupable d'être un homme, et cela a dû influencer une grande majorité de personnes dans cette grande société Française.
Ils ont peur de montrer leurs opinions.
Ils n'ont pas envie de montrer leur personnalité.
Ils ont parfois modifié leur style de vie.
Comme s'ils n'ont plus confiance en eux, ou comme s'ils se sentaient mal dans leur peau...
Et ils me regardent bizarrement si je leur montre ou leur explique ce que c'est une " masculinité extrême ".

Ne me méprenez pas, je suis pour l'égalité et la justice, mais qu'on ne me dise pas de vivre 365 jours par an dans une société remplie d'individus asexués.

Suivez votre nature, pour l'amour du ciel !!

Par exemple, qu'on ne finit pas par définir l'amour comme du romantisme, du respect et où on consacre toute notre attention au bien aimé. J'en rigole encore.

Etre romantique, quelle blague…

C'est trop facile mes amis, tout le monde peut le faire

Le romantisme, c'est rempli de coups de foudre, tout une suite de galanterie et de drague, des couples qui s'enlacent, des dialogues fantastiques, de violons et de flûtes de champagne, de mariages dans une grande salle solennelle, de chandeliers, de respect, de poèmes inspirés qui emportent chaque partie de son corps vers l'infinitude ;-) , de foyer rempli de bonheur, de musique enchanté, et on finit inévitablement et sans y penser avec 2.34 enfants, 1.2 voitures, 1.1 garage et 1.4 chiens. Comme le voisin et les copains. Et à quarante ans, on se demande où sont passés tous nos rêves d'adolescent.

L'amour pour moi, ce n'est pas des fleurs et des mariages qui tournent ensuite à de la camaraderie, c'est surtout des problèmes financiers communs ou un enfant malade, c'est une aventure tumultueuse au bout du monde.

Quitte à préférer l'indépendance...

Ah oui, je sais, beaucoup trouveront que ce je viens d'écrire est questionnable moralement, de nos jours, mais je ne ferais pas d'excuses, désolé.


Mi-février 2003

_______________________________________________________

 

Quelques précision supplémentaires :

Suite à quelques remarques d'incompréhension, je tiens à préciser que je n'ai rien contre la mouvement féministe, comme celui qui s'est déroulé en Occident dans les années 60. C'était un changement positif et nécessaire. Comment peut-on imaginer que, étant femme, la seule destinée et les seuls rêves possibles sont d'être femme au foyer, de s'occuper des enfants et de satisfaire un mari, et ce quel que soit le déroulement de la situation. Mettez-vous à leur place, ca renie complètement l'individu et toutes les aspirations "qui vous élèvent". Ce mouvement a permis d'établir une société plus équilibré et l'accès aux femmes des métiers qui leur plaisent. Par contre, et je n'ai pas peur de le dire, je suis opposé aux ultras-féministes et autres sois-disants défendeurs des droits de l'homme radicaux, les politiquements corrects. Les raisons sont trop nombreuses pour que je les mettes toutes ici; je vous dirais juste qu'à chaque fois qu'on entend les mots et les interventions de ces personnes, on sent beaucoup l'amertume et un discours froid. Je vous admets d'ailleurs que je ne comprends pas tous leurs arguments, et je n'essayerais probablement jamais de m'attarder là-dessus, mais je préfère de loin me fier à mon intuition et me tourner vers des choses qui me passionnent.

ajouté fin mai 2003

________________________________________________________