Catégorie : Vie quotidienne

Le métro parisien

En arrivant en France, le métro fut pour moi un des symboles forts de Paris. AlLa ligne 6 du métro parisienliant rapidité et efficacité, il représente certainement l'un des moyens de transport le plus pratique pour voyager à l'intérieur de Paris. Le bus convenait peut être mieux pour mon statut de touriste, mais on m'avait alors maintes fois répété : " le métro est facile à utiliser ". oui. En effet. Je ne vais pas dire que je me suis perdu, mais il m'a fallu du temps quant même pour comprendre que les panneaux oranges signifiaient les correspondances et les panneaux bleus les sorties. Dans tous les cas, d'après mon expérience, si vous voulez rencontrer quelqu'un, il faut penser à préciser la sortie et et si la rencontre a lieu sous ou sur terre.

Du saute-mouton

Un des phénomènes typiques du métro que vous allez pouvoir observer est le " franchissement en survol " des portes. En effet, un bon pourcentage de personnes se baissent ou sautent au-dessus des tourniquet, soit pour éviter le paiement ou juste parce qu'ils sont trop paresseux pour sortir leur carte d'abonnement. Les agents de la RATP ont réduits une partie de tout ceci en installant des portes d'arrêt, qui claquent - rapidement --, ce qui fait que la tricherie est devenue plus dure. J'ai observé aussi que les gens s'introduisent subtilement derrière quelqu'un qui a payé. Alors, si quelqu'un vous demande de passer avec vous ou de vous coller aux fesses, ne vous alarmez pas, il n'a pas envie de faire votre connaissance mais seulement de passer sans billet.

Une petite histoire

Récemment, je voyageais vers l'avenue des champs - Elysées. Arrivé à la station Franklin D. Roosevelt, j'ai vu alors un homme d'une trentaine d'années courir une 100 mètres. Rien de bien anoCarte des transports Parisiensrmal, me direz-vous, il était sûrement en retard pour son train. C'est en voyant un agent courir derrière lui que j'ai compris la situation. Ensuite, tout cela se déroula en moins d'une demie douzaine de secondes puisque que l'agent, apparemment en pleine forme, fit une impressionnante prise de karaté quand il se retrouva à la hauteur du fautif. Les deux hommes étaient par terre, et bel et bien immobilisés.

Apparemment, il ne connaissait pas ma méthode. Dans ces cas-là, ne vous énervez pas, ne partez pas en courant. Parlez votre langue maternelle, feignez d'être une personne bête et innocente et donc de ne rien comprendre, et quand on vous fait comprendre qu'on a besoin de votre nom et de votre adresse… hé bien, répondez comme moi.

Contrôleur : " name, please ? ", dans un anglais approximatif
Moi : " well, RAKOTOMALALA … "
2 minutes pour l'épeler
Moi : " and VOLATANTELY… "
2 minutes encore, et une minute supplémentaire pour lui faire comprendre que j'ai deux noms
Contrôleur : " bon, euh , ça suffit,… your origin ? country ? qué pais? "
Moi : " yes, from Oshkoçsh. It's a village north of Turkéministan "

La, il a abandonné la partie pour s'occuper de voyageurs plus francophiles. Je n'espérais pas un tel résultat, mais je pense bien que mon aspect physique a joué dans l'histoire de l'autochtone.

En tout cas, si on vous donne une amende, on peut vous demander de payer un somme allant de 13 à 35 euros pour avoir sauté, baissé ou voyageant sans ticket. Si vous ne pouvez pas payer ou si vous refusez de payer immédiatement, le contrôleur vous écrira un ticket (PV ou procédures verbales), pour lequel il y a bien sûr une amende supplémentaire. Et on est supposé envoyer plus tard l'argent. Sauf si vous avez fait le malin comme moi plus haut et que vous avez pensé à amener comme moi la carte d'étudiant de votre frère qui étudie en Espagne.

Encore plus détails ?

Pour ceux qui persistent à connaître la suite de l'histoire, sachez que la station de Châtelet les Halles ou Franklin D. Roosevelt sont fréquemment contrôles, avec des agents qui guettent derrière des miroirs sans tain pour prendre en flagrant délit les tricheurs.

La fin de l'histoire.

Les contrôleurs ont récemment change la couleur de leur uniforme en marron khaki. Ils pensaient en effet que la couleur bleue militaire leur donnait une image trop agressive. Des contrôleurs en civils sont aussi en service actuellement. Le directeur des relations publiques Patrick Pigault disait alors que la RATP deviendrait plus stricte pour les tricheurs. Alors … payez votre ticket, c'est franchement une bonne affaire et l'humiliation et l'harcèlement que vous allez subir quand vous êtes pris sans ticket ne valent pas le prix du billet.

Le site du rapt

 

 

Mi-Mars 2002